Monastère de Sant Pere de Rodes

Situation

Le monastère de Sant Pere de Rodes est situé sur la montagne Verdera, dans la Sierra de Rodes, à une altitude de 520 m, avec un domaine visuel de la baie de Port de la Selva et de la Mar d'Amunt (partie nord du Cap de Creus), ainsi qu'une grande partie du Massís del Cap de Creus.

Qu'allez-vous trouver

Nous avons déjà des nouvelles du monastère en l'an 878, quand c'était une humble cellule monastique. Au cours de la première moitié du s. X deviendra une abbaye indépendante. Aux XIe et XIIe siècles, le monastère adoptera ce qui sera sa configuration principale, bien qu'il ait fait l'objet de réformes successives tout au long de sa longue histoire, qui s'achève en 1835 lorsqu'il est définitivement abandonné suite à des pillages et des confiscations.

L'élément le plus important du monument est l'église, œuvre principale et unique en son genre dans l'art roman catalan. La nef centrale de la basilique est d'une richesse décorative et d'une grandeur exceptionnelles. Les chapiteaux, de type califat, sont de tradition corinthienne ou à entrelacs et sont considérés parmi les meilleures pièces sculpturales du XIe siècle.

A noter également la tour de défense (Xe siècle, réformée au XIVe siècle) et le clocher (fin XIe siècle) ainsi que les 2 cloîtres superposés et les vestiges du décor pictural mural.

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Visites guidées

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Activités éducatives

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Restaurant

Menu du jour et menu, déjeuners d'affaires et banquets

Calendrier:

Du 1er octobre au 30 mai ouvert de 10h à 17h.

Du 1er juin au 30 septembre ouvert de 10h à 19h.

Juillet et août ouvert le soir sur réservation

Contact:

Tél.972 194 233 / 610 310 073

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Histoire

La véritable origine du monastère est inconnue, qui a fait l'objet de spéculations et de légendes dans le passé, comme sa fondation par des moines qui ont débarqué dans la région avec les restes de Saint Pierre et d'autres saints, avec la tâche de les garder afin de ne pas être profané par les hordes barbares qui menaçaient d'attaquer Rome. Après le danger, le pape Boniface IV aurait ordonné la construction du temple.

Les premiers documents qui confirment l'existence du monastère datent de l'année 878, lorsqu'il est mentionné comme une simple cellule monastique consacrée à Saint Pierre. Ce n'est qu'en l'an 945 qu'il est considéré comme un monastère bénédictin indépendant, gouverné par un abbé. Liée au comté d'Empúries, elle a atteint son maximum de splendeur entre les XIe et XIIe siècles.

L'importance croissante du monastère en a fait une destination de pèlerinages, en particulier à l'occasion des jubilés de la Santa Creu de Mayo (les années au cours desquelles la fête du 3 mai était le vendredi), qui ont été célébrées jusqu'à la fin de la s . XVII.

De l'art. XVII a été pillé à plusieurs reprises par les armées françaises et les bandits et en 1793, il a été abandonné par la communauté bénédictine, qui s'est déplacée vers la ville de Vila-sacra. En 1809, il s'installe à Figueres, jusqu'à ce que les décrets de sécularisation de 1835 le dissolvent et que la confiscation liquide ses biens.

À la merci des pillards de toutes sortes, il est resté pendant un siècle sans aucun type de protection de la part de l'État espagnol, qui l'a finalement déclaré monument historique et artistique national en 1930. En 1935, la Generalitat de Catalunya a commencé les premières restaurations qui, interrompues par la guerre de 1936-1939 et, même avec une nouvelle déclaration faite par le régime franquiste en 1949, pour une nouvelle période d'abandon, ils ont été repris à partir des années 1960. La loi catalane sur le patrimoine culturel de 1993 le protège en tant que bien culturel de Intérêt national.